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Dans la tête d'une petite babé. . .

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30 janvier 2012

22 février 2010

Un mot, un seul. Un drame, mon drame. Papa. C'est un des premiers mots que l'on prononce.On a en tous un, biologiquement au moins. C'est notre plus grand fan et particulièrement à nous les filles. Leur bébé, leur fille, leur petite fée. Moi je n'en ai plus et je dirais même que je n'en ai jamais eu. Je sais, je ne suis pas la première, je ne suis pas la dernière mais qu'est ce que cela change dans le fond ? Ne pas en avoir un est une chose. En avoir eu un semblable qui vous a ruiné votre enfance, entaché votre mémoire de souvenirs noirs, en est une autre. Ce manque inlassable, ce manque inconsolable, y a t-il quelqu'un pour enfin me comprendre ?

La petite fille en haut de l'escalier. La petite fille en haut de l'escalier veille au calme de la maison. La petite fille en haut de l'escalier se balance pour se rassurer. Elle descend sur la pointe de ses petits petons inspectaient que tout va bien. De nombreux soirs, neuf sur dix au moins, à toute heure en toute période. Cette mission qui lui tombe du ciel, qu'elle s'est aussi un peu confiée elle même, elle ne le savait pas alors mais ça la faisait tenir. Etre utile, servir. Ca l'a rendait forte, elle ne pensait même pas à elle, à un autre père qu'elle aurait pu avoir, et qu'elle aurait peut être même mérité, qui sait.

C'était alors une vie sans liberté, une vie de soumission. Condamnée à rester chez elle, ou pas trop loin alors. Condamnée à être différente des autres enfants. Les différences nous dérangent, nous font rougir. A aucun moment, la norme est suivie. La norme qui rassure. Une vie stable qui nous construit, une vie d'insouciance que la petite fille en haut de l'escalier n'a connu que peu.

Elle avait déjà cet attachement flagrant. Mon père, ce héros! et lorsqu'on est en âge de comprendre, la déception est plus que grande. Et la question la plus dure, vous ne pourrez tout comme moi, jamais y répondre: Pourquoi ? pourquoi moi ? Qu'ai-je mérité pour avoir cela ?

La petite fille en haut de l'escalier se sent vide et inutile. Mal aimée et abandonnée et lorsque dans le plus grand des hasards, elle trouve un réconfort, un beau, gentil, et rigolo réconfort, ce n'est pas réciproque. Alice au pays des papas idéaux a rencontré le plus merveilleux des Papas qui n'est bien entendu pas le sien.

Alors aujourd'hui la petite fille en haut de l'escalier doit grandir, doit passer le cap, doit se surpasser. Ses douleurs profondes qui la font pleurer en une demi seconde, ses élans de tendresse à distribuer à un référent juste là pour échanger, la consoler, l'encourager. Un référent inexistant. Un modèle absent. Et des pleurs chaque soir. Une tendance mélancolique flagrante depuis ce départ, depuis ces changements. La petite fille en haut de l'escalier a perdu une raison de vivre. Elle ne peut faire le deuil de cet homme, parce qu'un inconsciemment l'espoir d'un revirement reste au fond d'elle, tout au fond. Mais elle le sait, cela n'arrivera jamais. Elle n'aura pas de papa, ni celui là, ni un autre. Elle se le répète. Jamais, jamais, jamais. n'espères rien, ni de lui, ni de personne car les sentiments des autres ne seront jamais à la hauteur de l'amour dont tu as besoin. Il n'y en a qu'un qui naturellement peut offrir tout ce bonheur, c'est papa. Mais moi, il n'est pas là. Mais le plus frustrant, c'est qu'il est là pourtant mais il est si absent, si décevant. Il n'est qu'une honte, un boulet, une douleur dans mon coeur. Si je pouvais le changer, tout recommencer, je le ferais.

Des années où les rôles sont inversées et où je ne me rends pas compte. Rien. Je vis au jour le jour. Les soirées se ressemblent et les nuits peuvent être courtes. Le bus est à 7H ou 8H mais peu importe.

Si tu savais comme tu as tout raté, comme tu as tout gâché. Bien que présent, tu as dérangé. Tu as noirci un tableau qui aurait pu briller, ou du moins s'illuminer, s'améliorer.

Maman pleure. Maman pleure à cause de lui. Maman se fait rabaisser, chaque jour, chaque année, chaque dizaine d'années. Maman est une salope, il parait. Maman est bonne à rien. Maman se fait sauter. Maman m'apprends le métier. C'était bien? T'as quelqu'un pour te montrer remarque.

Il sert le poing. Il sert le poing quand les mots le dérangent. Mais moi je n'ai même plus peur, du moins presque. Je rentre dans le tas. Je dis haut et fort ce qui dérange. Je gifle, il m'insupporte tant.

Un refrain sans couplets, un refrain sans couplets qui revient inlassablement.
Les promesses ne sont jamais tenues. Les sorties ne sont jamais d'actualité pour faire place à la misère d'une vie sans joie.

Le stress, le nœud au ventre. La petite fille en haut de l'escalier ne sait jamais quand elle va prendre son poste. Pas d'heures, pas de degrés sur la gravité de la situation.

Il dort. Il dort dans les toilettes. Il dort sur le sol par terre, il est tombé. Il dort sur les cailloux blancs, dehors et il gèle. Il saigne, égratigné, on ne sait où, blessé, on ne sait pas ou assommé peut-être. Il est mouillé, il s'est pissé dessus ce con. La misère d'un homme bouffait, rongeait par la maladie. Malgré tout, malgré ça, tu n'es pas pardonnable. On sort et Maman crie car Maman crie toujours. "Maman, tais toi les voisins, merde!". Je prends mes mains, mes mains d'adolescents, mais je pleure trop pour pouvoir avancer mais il le faut. De longs efforts, d'un corps sans âme, d'un corps de mort-vivant. Ces yeux, le pire peut être, vide, transparent, drogué. Bercée d'insultes, on y arrive enfin. Oh hisses! Salop! Je suis toute retournée, je tremble, mon cœur bat, j'en suis bien sûr. Il n'y a plus qu'à veiller. 2 heures de tranquillité avant la tempête, la tempête dans la cuisine.

C'est toujours la même chose. Des soirs plus lourds que les autres. Mais rarement de bonnes surprises. Le pardon de mots si durs, d'un homme si éloigné d'un père, reste un pas insurmontable. Comment oublier? On n'oublie rien, on passe juste le cap. On doit faire le deuil. Il n'est plus là. Il ne reviendra pas. Son cerveau est entaché, son cerveau a été grignoté par ce putain de liquide.

On aime être dans le coup. On aime suivre les copains, les copines. Nous, toujours à la renverse. On lutte, on s'accroche. On essaye d'avancer et si peu qu'on sort, on essaye de s'évader parce que l'on sait que dès notre retour, l'enfer continue.

Tu dois grandir la dedans, il parait.T'essayes en tout cas. De la souffrance, pas mal de cris, pas mal de violence, physique ou morale, l'un, l'autre, les deux parfois. Tu dois apprendre là dedans. Tu es sensée prendre modèle. Tu es sensée avoir plaisir à rentrer chez toi mais ça n'a jamais été le cas. J'étais de ces enfants qui sont tristes d'être en vacances.

La petite fille s'impatiente. Il a promis, elle est heureuse. Elle y croit cette fois. Et puis, comme à chaque fois, il n'est pas là. La petite fille avait tout préparé, elle avait décidé de l'attendre, elle avait mis la table et même plier les serviettes. C'est juste normale tu sais, un repas de famille, comme cela devrait être chaque jour. Ça ne devrait pas paraitre exceptionnel. La déception est toujours grande. La petite fille grandit avec l'habitude que les gens ne respecteront pas leurs promesses. Les gens te déçoivent toujours. Tu ne peux compter que sur toi.

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29 janvier 2012

10 juillet 2009

Même s'il se termine toujours pareil, avec des insultes et des portes qui claquent, peu importe, aujourd'hui était un jour HEUREUX. Tout a roulé comme voulu. Le hasard a aidé un peu. C'étaiiiiiit sympa. La jauge Tonton est rechargée. Un partage intéressant. Bon, ok, je dirais que je serais bien restée encore quand même. J'en ai jamais assez car je sais que ces moments sont précieux tellement ils sont rares. Raa puis ça me change, ça me donne le sourire. Je vois sûrment les hommes, les pères différemment grâce à lui même si c'est dur. Il ne faut pas faire de généralité. Y a des bons et des mauvais mais en tout cas, il n'y a pas QUE des mauvais. J'espère qu'avec le temps, tout ira encore mieux, que tout ne sera que meilleur. Que le baptême aboutira. Qu'il aura ce nom dans ma vie, peu importe ce qu'en pense les autres car il faut le dire, c'est unique comme parcours mais à quoi bon expliquer ce qui ne s'explique pas. Je ne sais pas s'il m'a pris sous son aile, peut être pas quand même. Mais il est là, ça me fait plaisir et c'est déjà ça. Je relativise et j'écoute. J'avance et j'arrêterais de souffrir autant avec le temps. Bien sûr, personne ne remplacera jamais personne. On le sait tous, c'est pas le but. Ca, ça avait été si on pouvait les choisir mais ce n'est pas le cas. D'autres ont survécu à pire, c'est sûr alors j'arriverais bien à me construire comme il faut. J-10 avant un gros pas en avant et C'est parti pour Lorient, nouveau départ. J'espère que tout sera positif avec des rencontres et un air différent.
Les Normands me manqueront c'est sûr. Ma Laurine chérie mais pour elle , je ne me fais pas trop de soucis : relations ultra soudées, habituées à la distance, la complicité qui revient tout ça. Mais elle me manquera c'est sûr. Il faudra se réadapter, on la fait déjà plusieurs fois. We can do it.
Les copines du lycée, le F5 vaincra je pense.
Les amis, les tata, les tonton, les mamies de substitution s'accumulent avec les années. Tonton, the best. On a sûrement des points communs, dans notre caractère, dans notre passé. Rien n'a été rose. Ah que je l'adore : ) & il le sait bien!! 
Je vais aller au lit car demain, mariage & repas de famille, 6h debout. Mon humeur est très bonne. Ca change d'hier soir, d'hier tout court : )
Merci Merci à toi, pour tes efforts et pour me supporter. Tu commences à me connaître (trop) bien et moi je suis un peu à la ramasse par peur. Psychotage toujours. Mais je râle mais tu es là quand même, je m'en rend pas toujours compte car je veux toujours plus et sûrement trop.
On ne se refait pas. Pleins de Gros mis si tu passes par là ! 

29 janvier 2012

4 juillet 2009

Croire en demain et se dire que le vent tournera. Ses mots me réconfortent. Ses blancs me font douter. Croire en ce qu'on me dit et arrêter d'anticiper sur la pensée des gens. Oublier le passé ou du moins arrêter de vouloir réécrire l'histoire. Mettre des mots sur les maux. Il le fait bien et moi ça me fait réfléchir et peut être même avancer. Je ne veux pas être trop marquée par ces mauvais moments trop nombreux et même si c'est un peu mal barré, le monde n'est sûrement pas si noir que cela. Conserver les bons moments, qui ont malgré tout été présents. (...) Tout un programme. 


29 janvier 2012

2 juillet 2009

 

Ne me demandez pas pourquoi il me fait sourire.

Juste Adorable.

 

29 janvier 2012

21 juin 2009

Arrêter de s'accrocher à ce que je n'aurais jamais. Arrêter de croire que je suis quelqu'un. Retenir ses larmes pour ce soir. Je ne suis rien et puis c'est tout. De grandes envies macabres ou de gros câlins qui réconfortent. Personne n'est là. Je ne dois pas le mériter. Je ne dois pas savoir y faire. Je suis vraiment trop nulle. Tout & n'importe quoi me manque. Comme un gros trou que j'essaye de combler coûte que coûte! Mais avec certains , c'est loin d'être du cinéma mais  ils me manquent tant. Mais je suis toute petite, si petite, si peu influente dans leur coeur, dans leur vie. Un fantôme, un vrai.
Ce soir, je me sens vraiment impuissante, comme si jamais je ne pourrais être heureuse, jamais on ne m'accordera un peu d'attention.
Envie de dormir un long moment jusqu'à ce que tout soit réglé.
Trop, c'est trop. Trop d'imprécisions, trop de flou, trop de tristesse, trop d'abandon, trop de peur trop trop trop.
Malgré tous mes mots, malgré toutes mes maladresses, je vous adore mes petits loups. Supportez moi autant que vous le pouvez !!

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29 janvier 2012

2 juin 2009

On verra bien qui rira le dernier! Oh que oui! Tu menaces mais...! J-59 jours avant une nouvelle maison. Ma foi, malgré beaucoup de culpabilité et de pitié, je suis heureuse.
J-16 avant le bac, ça ne rigole plus. Je le veux, je l'aurais j'espère! Une mention ou pas, j'en suis capable mais tout peut arriver le bon comme le pire.
Bruno,l'asticot, petit ronchon des bacs à sable, a fait petit fou avec mon klaxon sur la quatre voie. Grand Gamin !
C'est paradoxale, Je ne suis jamais sortie avec mon père où que ce soit et je me fais une petite sortie avec mon futur parrain (ou pas! S'il ne m'a pas laissé d'ici là hihi & s'il m'aime vraiment sinon ça compte pas hein^^). Ca me donne à réfléchir d'ailleurs mais bon, je ne vais pas trop m'en inquiéter quand même (???)

JE SUIS PRESSEE :
d'avoir de l'importance pour quelqu'un
d'avoir le bac
de savoir si je pars à Lorient
de faire de nouvelles connaissances
de concrétiser mes projets
De me trouver moi même car dans le fond, je reste infiniment perdue et bancale...

29 janvier 2012

14 mai 2009

Dans le fond, je fais uniquement semblant. Trop de mauvaises choses. Rien ne se passe sans accrocs. Aucune bonne nouvelle. Aucun succès. Rien que cette vie de toujours, qui en rien ne ressemble aux rêves des petites filles. Je ne saurais jamais jouer du piano. Il y a mille et un détails, des plus basiques au plus illusoires; qui jamais n'ont été réalisés. Il y en a tellement que je ne pourrais tous les concrétiser.
En ce moment, il n'y a que quelques personnes avec qui j'ai envie de partager du temps, des sourires. La vie nous réserve bien des surprises. Il est super parce qu'il m'écoute et me répond même si je râle. Il sait que je tâte, je me tiens sur mes gardes parce que je suis sceptique sur ce que je peux représenter pour Lui, comme pour les autres d'ailleurs. Pas grand chose sûrement et après tout, je ne sais plus. Il faut me le répéter sans cesse pour que j'y crois. Je serais déçue si on arrivait à se fâcher, ou s'il ne me répondait plus pour je ne sais quelle raison. Avec moi et mon caractère bien trempé et surtout un coeur un peu écorché, on ne sait jamais.Le temps fera son chemin et on verra.

Ma Laurine, elle est toujours là depuis toutes ces années. On a tellement de souvenirs ensemble, tellement de fous rires. Elle est si importante et on en profite pas assez en ce moment. Du temps pour nous deux, c'est ça qu'il nous faut et un été de rêve même si on bosse, peu importe. Le lycée me mine. Je suis bonne à rien en ce moment alors que c'est le moment d'être le plus au taquet. Tout le monde continue d'en parler inlassablement. Bon il est 22h50 et il n'est toujours pas rentré. Juillet, déménagement (ou pas!) On attend. Ca fera bizarre. Cette maison, c'est ma maison. Je connais tous les bruits. Chaque pièce, chaque porte, la marche de l'escalier qui grince. J'y ai passé tant de temps, de nuits à observer, à trembler aussi parfois. Bref! Pas encore ce soir. Ca devient répétitif. C'est un con, certes mais il est malheureux! Moi je ne peux rien car je ne peux pas tout faire...et c'est là le plus triste.
Des moments que j'oublierais jamais je suppose. L'abandonner. . . 

29 janvier 2012

27 avril 2009

Parce que même lorsqu'à 00h30 hier soir, il m'a réveillé pour des conneries, j'ai pensé à ces autres mots et je me suis dit que le futur serait beau, qu'il ne sera en aucun cas plus sombre. Son attitude me touche, me confirme l'image que j'avais de lui. Je sais qu'il passera peut-être un jour par là mais je ne priverais pas de dire ce que je veux dire parce que je n'ai rien à lui cacher, vraiment et je ne sais pas pourquoi, je ne le comprend même pas. Quand le feeling passe, il passe et pourtant il passe avec d'autres mais en aucun je n'aurais parler de ça à quelqu'un que je connais depuis même pas un an et qui, de plus, est adulte. Ah que j'aime discuter ensemble de tout et de rien, qu'il fasse ses super blagues et  qu'il sourit de coin. Des petites manières que l'on remarque et reconnait au fur et à mesure du temps.
Ce soir encore, c'est un soir identique à un autre. Démarche vagabonde, yeux vitreux, paroles incompréhensibles. C'est parti pour 2h de gros dodo. On ne va pas se coucher tôt encore. Dis,pourquoi je ne suis pas dans une famille normale hein? Etre normale, c'est important en fait. On le veut tous dans le fond.
Bref, j'en ai vu d'autres et plus le temps passe, plus ça va aller...j'espère fort!!!
Merci d'être là, vraiment. Car moi aussi je ne vous oublierais pas.

29 janvier 2012

1er Avril 2009

Je suis tellement compliquée que je me fatigue moi même. Je doute autant de tout et de tout le monde. Je cherche à me situer auprès de chacun. Je me compare, je dose les sentiments. Je n'ai aucune idée du pourquoi du comment de mon attitude. Personne ne pourra combler ces vides je crois ou personne ne voudra s'en charger. J'en ai juste marre de me battre toute seule pour qu'elle trouve de la liberté, pour qu'elle récupère un peu de sa vie. J'en ai marre de voir sa sale tête chaque jour et ces mêmes mots. J'en ai marre de la philosophie et que tout le monde parle du bac. Non, je n'ai pas commencé à réviser. Non, je ne suis pas sûre de l'avoir alors arrêtez de me mettre la pression. J'en ai déjà marre de la vie, de calculer combien de sous je dépense, de pas pouvoir m'acheter ce que je veux. J'en ai marre de cette famille de merde. J'en ai marre de pas être comme tout le monde. J'en ai marre de MA sale tronche. Je m'insupporte en ce moment, c'est fou. J'en ai marre de vivre dans cette maison. Non non , je ne suis pas en crise d'adolescence. J'ai juste besoin d'espace. Alors le bac, on a intérêt de l'avoir. Et en Octobre Hop Hop Hop on s'en va! Ce ne sera pas sans déchirures tout ça mais est ce que je suis à une près hein? Toujours pas de nouvelles de ce putain d'appartement! Si on l'a pas, ça sera hard, très. Mais bon, c'est le destin.
A qui je manquerais de toute façon ? Une élève, un numéro [...] Je ne suis pas unique pour Lui, pour Elle, pour Tous...Pourtant déjà, il a dit bien plus que je ne l'imaginais, le souhaitais, l'espérais mais le temps passe et les mots se brouillent. Je m'imagine mille et un scénarios qui font que ces mots auraient été dit, juste pour ne pas me décevoir ou me faire plaisir et non pas avec le coeur, le vrai.

J'aimerais être morte, devenir fantôme et voir qui cela toucherait vraiment. Si ce ne serait qu'une minute ou au moins quelques temps (...)


29 janvier 2012

30 mars 2009

Je suis HS. La soirée a été bonne. Tu me diras ce n'était qu'une soirée comme je devrais toutes les passer. Maman, les 3 enfants et la belle soeur, un bon repas convivial qui dure plus longtemps. Ca me change de mes 12 minutes chrono. Il n'en faut pas plus pour me faire sourire malgré la fatigue surtout quand c'est improvisé. Il ne faut pas une personne de plus pour gâcher tout ça.  
Jeudi, LA journée. Pas envie de me manquer ENCORE ! Rien que pour mon porte monnaie puis pour le côté pratique, pour la vie quotidienne. Mais bon d'un autre côté, y  a des habitudes qui vont manquer. Oui, il faut le dire je suis contente d'aller conduire, d'aller discuter avec la tête de mule que j'ai pour mono. Comme quoi il existe toujours pire que soit. Fin c'est affectueux Tête du mule on va dire : )
Vendredi , c'est les vacances. Les dernières avant le bac, ce foutu bac. Il manquerait pu que je le loupe aussi celui là. Si Dieu existe et qu'il est avec moi, ça ira. Selon les calculs de ma Charlotte, 5 en philo, 0 en maths et 10 partout ailleurs et ça fait l'affaire. J'ai quand même un peu plus d'ambition mais je vise jamais très haut bah oui je suis nulle en tout c'est vrai ! Sans compter que personne ne m'aime.
 Chacun a le droit à sa petite crise. Bref, je me soigne. Je grandirais et prendrais confiance un jour peut être. Se dire qu'il y a toujours pire que soit rassure mais dans mon cas il y a surtout beaucoup mieux et cela dans tous domaines...
On ne se refait pas : ) Bonne nuit!

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